• Lorsqu'un français pense gastronomie, il ne va pas immédiatement songer au Nigeria. Même si de plus en plus de chefs s'installent à Lagos pour promouvoir la culture nigériane, on ne peut pas dire que l'on soit vraiment emballé. Les habitudes culinaires nous paraissent bien étranges parfois. Ici, ils aiment bien préparer des plats tout en un, facile on pose le mets au centre de la table et tout le monde se sert, plutôt pratique effectivement.

    Bon, ensuite lorsqu'on regarde plus attentivement ce qu'il y a dans le plat, on peut remarquer qu'ils aiment mélanger viande et poisson ensemble et surtout bien épicer. D'après ce que nous avons compris le piment ne sert pas vraiment à donner du goût mais plutôt à masquer le manque de fraîcheur du plat ... Si on a mal au ventre après un repas, non non non ce n'est pas parce que la viande était périmée, ce sont des aigreurs d'estomac provoquées par les piments ... no

    Ce n'est donc pas ici que nous allons courir les restaurants pour partir à la découverte des goûts nigérians. Comme je le disais dans un précédent post, je me suis mise assez sérieusement à la cuisine. Je fais le plus de choses possibles par moi-même et il faut bien avouer que nos intestins nous remercient chaque jour. Mais pas facile de trouver les bons produits pour cuisiner, ici très peu de choix et extrêmement peu d'informations quant à la qualité ...

    Voici à quoi ressemble une omelette :

    omelette crue

     

     

     

     

     

     

    omelette cuite

     

     

     

     

     

     

    Inutile de préciser que séparer le blanc des "jaunes" n'est pas une mince affaire !

    Bref, afin de sortir un peu du lycée, de respirer le bon air nous allons au BL. Il s'agit d'un restaurant bulgaro-libanais qui a ouvert ses portes il y a moins d'un an et qui se situe au bout de la rue de l'école. Et oui, nous  y allons à pied !

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    Deux copains restaurateurs (un bulgare et le second libanais, logique non ?) se sont associés et ont ouvert ce restaurant. A la carte : des spécialités de chaque pays mais aussi des pizzas et des pâtes. Nous avons donc pris l'habitude d'y aller le weekend pour y déguster leur pizza au thon, mais aussi leur schnizel  ou bien le taboulé ...

    taboulé libanais

     

     

     

     

     

     

    schnizel

     

     

    pizza

     

     

     

    Et puis sinon, il y a la cantine. Nous y allons deux fois par semaine environ, cela me permet de ne pas cuisiner les jours de réunion. Et comme tout est fait maison, ça rassure.

    Voici notre repas de Noël (bon ok, niveau écologie on repassera mais pas moyen de faire autrement pour le moment !)

    Christmas meal

    Et bon appétit bien sûr !


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  • Ce n'est pas parce qu'on vit en Afrique qu'on est malheureux. Il y a aussi quelques bons côtés. Bon alors, je ne vous cacherai pas qu'il a fallu me tordre le cerveau pendant un bon moment pour en trouver quelques uns mais bon, on ne va pas vous faire pleurer non plus.

    1) il fait beau toute l'année, parfois un peu trop chaud mais on ne va pas pinailler, ici pas besoin de gratter le pare-brise de la voiture, ah si parfois quand il est trop poussiéreux. Bref ...

    2) la joie de toute la famille lorsqu'on trouve des "p'tits filous" à un prix raisonnable parce qu'ils sont bientôt périmés et le bonheur des grands et des petits lorsqu'on les déguste le week-end.

    3) le shopping, enfin si on peut vraiment appeler ça comme cela, parce qu'en vérité on ne va pas se promener dans les malls pour lécher les vitrines (il n'y a qu'un "mall" près de VI, les nigérians en sont très fiers mais bon ... soyons honnêtes, après avoir passé quelques années dans le Golf aux côtés de multiples malls, il faut bien avouer qu'on a bien ri en voyant la tronche du Palms !), non ici c'est le tailleur qui vient à toi. Pour en revenir aux Émirats, là-bas les gens faisaient reproduire des bijoux de joailliers connus, bon ici c'est un autre niveau alors on fait refaire des vêtements. Il faut avouer que l'on trouve des très belles étoffes. La coutume veut que l'on achète du tissu pour aller aux cérémonies diverses (mariage ou enterrement), entre le club des super-nannies, l'équipe de choc des cleaners du lycée il y a toujours un petit truc à "fêter". Ensuite il faut bien avouer que le tissu n'est pas forcément à notre goût mais c'est comme ça, néanmoins parfois il peut aussi y avoir des bonnes surprises.

    Les joies africaines Les joies africaines

     

     

     

     

    Les joies africaines

    Les joies africainesLes joies africaines

     

     

     

     

    Les joies africaines

    A bientôt !


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  • Voilà un moment que nous nous posons une question car nous retrouvons régulièrement des excréments dans certaines pièces de notre appartement. Et nous voulions savoir si nous avions encore affaire avec la souris de la dernière fois.

    Ces crottes sont caractéristiques car à chaque fois, il y a le filament brun mais il est accompagné d'un petit sac tout blanc. Après avoir mené l'enquête je suis en mesure de vous annoncer qu'effectivement dame souris trotte mais NON ce n'est pas chez nous, par contre des geckos doivent venir se promener dès que nous avons le dos tourné.

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    Pour votre information, car je suis certaine, que comme nous vous êtes impatients d'en savoir un peu plus sur ce petit sac qui accompagne la crotte, il s'agirait de l'urine de l'animal.

    Bon, je vous avoue que je ne suis pas ravie d'avoir encore des nouveaux colocataires à la maison (je ne suis pas dupe, quand on en voit, cela signifie que plusieurs autres sont cachés !) mais il faut avouer qu'ils nous aident en mangeant les cafards, moustiques, mouches et autres bestioles gênantes donc à partir du moment où ils vont se cacher dès que nous entrons dans une pièce, je tolère ces habitants clandestins.

     Image             

                     crotte de gecko                                         


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  • Ce mois ne devrait pas exister ... En France, il fait humide, il commence à geler, ici il recommence à faire une chaleur étouffante, en plus nous sommes encore trop loin de Noël pour être dans une ambiance festive, bref ces dernières semaines nous donnent l'impression de s'éterniser. 

    Il ne se passe pas grand chose ces derniers temps. Beaucoup de réunions à l'école, nous attendons le week-end pour nous retrouver tous les trois et profiter de bons moments. Une certaine routine s'est installée depuis quelques semaines : vendredi soir direction pizzeria du bout de la rue dès que papa rentre du travail, samedi matin c'est piscine, et dimanche farniente ... Tout cela autour de bons petits plats.

    Je sors le moins possible en ce moment. Les relations locaux - occidentaux sont assez tendues durant la période précédant Noël, déjà l'an passé nous avions été mis en garde. C'est la fin de l'année, les caisses sont désespérément vides et les policiers ne sont plus payés, or comme tout le monde ils ont besoin d'argent pour les cadeaux, donc ils trouvent le moindre prétexte pour arrêter les voitures qui leur semblent intéressantes. Plusieurs collègues ont été arrêtés, ils ont pu repartir moyennant quelques billets ... Néanmoins quelques uns ont eu la surprise d'avoir des passagers supplémentaires. Certains policiers, encore moins scrupuleux que les autres, n'hésitent pas à entrer la main dans la voiture lorsque la personne entrouvre la fenêtre pour donner les papiers et tire sur le loquet pour déverrouiller les portières, il ne leur reste plus qu'à entrer dans la voiture et forcer le pauvre conducteur à aller là où ils l'ont décidé.

    Bon, nous avons la chance d'avoir un chauffeur local donc pour le moment nous n'avons eu aucune mésaventure de ce genre. Mais si avant je sortais deux fois par semaine pour aller faire les courses, je n'y vais plus qu'une fois. Simple principe de précaution.

    C'est donc la fin de la saison des pluies, nous avons encore parfois des orages qui éclatent le soir :

    éclair

    Et la dernière visite d'une copine : (heureusement elle était dehors !)

    Novembre

    Allez, à bientôt !

     


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  •  

    C'est le nom d'un des quartiers de Lagos. Nous n'y sommes jamais allés et n'irons jamais car il fait partie des 90% de la ville qui sont très fortement déconseillés aux expatriés.

    Par contre nous le voyons en allant vers l'aéroport. Un très long pont (le plus long d'Afrique) longe ce quartier sur pilotis. De la voiture nous pouvons voir l'immensité de ce bidonville, d'après certaines estimations, plusieurs dizaines de milliers de personnes vivent là-bas et y travaillent. Les gens se déplacent exclusivement en pirogue. La pêche est bien évidemment l'activité principale. Nous pouvons observer la pêche ancestrale à l'aide des grands filets qu'ils jettent savamment dans la mer. Je ne sais pas trop ce qu'ils y trouvent et encore moins sur la qualité des poissons.

     Voici quelques images de ce quartier :

    Résultat de recherche d'images pour "makoko nigeria"

     

     

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    Résultat de recherche d'images pour "makoko pêcheur filet"

     

     

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     Lorsque nous roulons sur ce pont, nous pouvons observer un espèce de brouillard au dessus des maisons sur pilotis, à mon avis une brume de pollution car bien évidemment pas d'eau courante ou d'électricité là-bas, les gens les plus riches ont "la chance" de posséder un générateur mais qui fonctionne à l'essence. Bonjour les vapeurs bien saines, quoi ...

    Voici une petite vidéo qui vous en montrera un peu plus de Makoko mais voici également un lien d'un repartage de France 24 qui parle de ce quartier. Alors, oui il date de 2013 mais c'est encore assez d'actualité (à part les prix qui doivent être moitié moins chers depuis la dévaluation de ces derniers mois)

     

     

     

    http://www.france24.com/fr/20130830-reporters-nigeria-bidonville-makoko-lagune-lagos-ville-moderne-destructions-maisons-pecheurs

     

     

     


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  • Résultat de recherche d'images pour "national day nigeria"

    Hier c'était la fête nationale au Nigeria. C'est donc la deuxième fois que nous vivons cet évènement ici. Comme l'an passé, des parents ont été invités dans les classes pour parler du pays. C'était bien plus vivant, les parents ont été assez nombreux et ils ont proposés des activités plutôt variées.

    Nous avons appris quelques mots de Yoruba (un des dialectes répandus au Nigeria), des chansons, on nous a lu des contes et légendes, nous avons goûté des chinchins (la friandise locale), nous avons dansé, appris à saluer ses ancêtres (les filles s'agenouillent à terre alors que les garçons vont toucher le sol avec une main)

    Résultat de recherche d'images pour "chinchin nigeria"

                                                           chinchin

     

    L'école a été décorée avec des drapeaux partout. Encore une fois nous avons du nous habiller de manière locale. Comme nous étions prévenus cette année, nous avons pu prévoir nos tenues à l'avance. Ce n'est malheureusement pas le cas de la ville,  peut être l'est-ce un peu plus dans la capitale ... Bref, Lagos reste tristounette pour cette fête. Nous ne sommes pas sortis hier, même si normalement c'est notre jour de courses.

    Les nigérians sont très fiers de leur pays. Les parents venus dans les classes ont bien insisté sur le fait qu'en 1960 les nigérians ont demandé aux anglais de partir car ils savaient comment prendre soin de leur pays. Pour eux, la fête nationale c'est vraiment l'anniversaire du pays, on peut trouver des gâteaux aux couleurs du drapeau.

    Une maman a même expliqué aux élèves qu'avec la dévaluation du naira (monnaie locale), ils seraient contraints de s'intéresser de plus en plus à leur pays et à leurs traditions car ils ne pourront bientôt plus voyager ... glups je ne suis pas sûre qu'ils aient tous pris la mesure de la chose.

    En tout cas, la bonne chose dans cette histoire c'est que nous avons un jour férié. Mais la fête nationale c'était hier, samedi donc et on ne travaillait pas ... Oui, mais au Nigeria ils rattrapent les jours fériés ! Comme c'est tombé un samedi et ben on le rattrape le lundi, et bim. En voilà une riche idée !


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  • Les sujets de conversation sont très variés avec les employés ces derniers temps. Il y en a un qui revient régulièrement. Il concerne les bus blancs. Oui il y en a de plusieurs couleurs à Lagos, je ne sais pas trop quelle est la différence puisque je ne les utilise pas.

    Résultat de recherche d'images pour "white bus lagos"

     NB : Il y a aussi les jaunes que l'on retrouve sur la route de l'aéroport. Ceux-ci sont généralement tellement bondés que les derniers arrivés doivent se tenir comme ils peuvent à l'extérieur sur des routes où les automobilistes roulent n'importe comment à plus de 100 km/h.

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    Résultat de recherche d'images pour "yellow bus lagos"

    Bref, aujourd'hui parlons des bus blancs car ce sont eux qui nous intéressent.

    Ces derniers temps il serait très déconseillé de les prendre. Pourquoi ? Les passagers arrivés avant vous ne sont en fait pas des passagers mais des brigands. Dans le meilleur des cas vous allez vous faire détrousser et sinon ... ils vous tuent et prélèvent vos organes pour du trafic.

    J'en ai parlé à Imorrou, notre chauffeur, et lui aussi confirme et m'avoue craindre de prendre ce genre de transport. Il préfère payer un peu plus cher et prendre le keke. Souvenez-vous, l'espère ce scooter à trois roues. Pas de porte donc on peut sauter à n'importe quel moment pour prendre ses jambes à son cou !

    Tout ça pour dire que je suis bien contente d'avoir un chauffeur et une voiture avec des portes qui ferment à clé.


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  • DIY

    Le "fait maison" prend une part de plus en plus importante dans notre vie quotidienne à Lagos. Ici aucune norme comme on peut en trouver en Europe. Nous nous méfions des produits tout faits. On ne sait jamais exactement ce qu'il y a dedans. J'ai pris l'habitude petit à petit de faire beaucoup de choses  moi-même.

    Au Nigeria, nous pouvons trouver des "desserts lactés longue conservation", même pas la peine de les stocker au frigo. Alors nous avons préféré arriver avec une yaourtière dans les bagages, elle fonctionne au moins deux fois par semaine pour une tournée de yaourts blancs et une tournée de yaourts à boire type Yop. Je fais également des gâteaux de riz ou de semoule ou des entremets pour varier les plaisirs. Les recettes se sont affinées au cours des différents allers-retours en France qui nous ont permis de rapporter des ingrédients introuvables ou hors de prix ici. Nous avons également investi dans un UPS (une sorte d'onduleur qui pallie les coupures de courant régulières ... Effectivement nous en avions assez de nous relever la nuit pour relancer la machine !!!)

    Résultat de recherche d'images pour "UPS"                         Résultat de recherche d'images pour "yaourtière seb"

                   un UPS                                                       ma belle yaourtière

    Trouver du pain correct est aussi une mission périlleuse. Le Nigeria est une ancienne colonie britannique et le pays a gardé les habitudes culinaires des rosbifs ! Dans les rayons des magasins, nous trouvons facilement de la gelée par exemple, du pain sandwich style Harrys. Rien de très naturel quoi ... En fin d'année scolaire dernière nous avons trouvé du pain qui ressemble vraiment à du pain. Le seul hic, c'est son prix. Cela revient à presque 4€ pour une petite miche ou 2€ pour une baguette. Quelques magasins sont équipés d'un petit four dans lequel ils cuisent les pâtons congelés. Dix minutes plus tard nous ressortons du magasin avec notre pain chaud et cela sent incroyablement bon dans la voiture.

    Résultat de recherche d'images pour "délifrance oven nigeria"                       Résultat de recherche d'images pour "délifrance oven nigeria"

    J'ai donc commencé à faire du pain moi-même. Alors, bon chacun son métier. Mon pain n'est pas aussi bon que celui du boulanger mais ça fait l'affaire quand même. Le weekend je commence aussi à faire nos brioches.

    la bonne brioche

    La nouveauté du moment c'est la lessive. Ici on ne trouve vraiment pas facilement de lessive liquide, c'est la poudre. En arrivant je prenais Ariel, ça me rassurait car on connaît cette marque en France mais la composition n'avait rien à voir. Au début j'avais beaucoup de mal à doser, la mousse a souvent débordé de partout ... et cela agressait la peau de notre petit Lapin. Déjà qu'il est sujet à l'eczéma, la composition de cette lessive lui abîmait encore plus la peau. Nous avons donc décidé de ramener notre propre lessive de France à toutes les vacances. Là encore pas facile car un bidon c'est relativement lourd alors j'avais opté pour les capsules mais elles ne supportaient pas trop les basses températures de la soute à bagages des avions. Bien souvent les capsules explosaient ou se fixaient les unes aux autres. Bref, il fallait trouver une autre solution. Je me suis donc penchée sur les lessives "maison" et à la fin de l'été nous sommes revenus avec nos paillettes de savon de Marseille et des cristaux de soude.

    lessive maison

    Oui, ça prend du temps mais c'est bon à manger et puis en ce qui concerne la lessive, je me dis que je fais aussi du bien à la terre nigériane. Tout est tellement sale et pollué ici, une lessive naturelle c'est bon pour la peau sensible du choupinet et pour les tuyaux !


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  • Elle est revenue ... Oui oui, après presque un an sans se faire voir, elle a osé revenir chez nous.

    Voici un petit aperçu de l'intérieur de nos placards de cuisine, ceux des salles de bain ne sont pas mieux. Je n'utilise que ceux de la cuisine pour entreposer les produits ménagers, les trous que nous avons pu déceler ont été "bouchés" avec ce que nous avions sous la main.

    Et pourtant nous avions tout prévu pour qu'aucune petite bête se sente comme chez elle dans notre maison. Nous sommes revenus de France avec la prise anti-nuisibles.

    Résultat de recherche d'images pour "prise anti nuisibles"

    La rolls des appareils du genre ! La prise devrait éloigner toutes ces vilaines bêbêtes. Franchement j'y croyais car depuis notre retour pas un cafard retrouvé sur le dos au réveil, pas une fourmi dans la cuisine. Mais bon, en trois jours nous avons trouvé ces crottes de souris et un cafard (vivant) dans la corbeille à linge. Bon bon bon, que penser ?

    Cet appareil est censé repousser les nuisibles grâce à des impulsions électro-magnétiques et à des ondes que seules ces petites bêtes entendent. Elles doivent être désorientées pendant quelques jours puis se sentent invitées à ne jamais revenir. La prise doit être efficace sur 400 m², notre appartement ne faisant que 80m², cela aurait du suffire à les éloigner pour toujours. Conclusions : c'est pas gagné !

    Pour les cafards nous sommes toujours armés de notre bonne vieille bombe, quant aux souris/rats, nous avions apporté dans nos valises des petits sachets de pâte bleue (sûrement bien plus efficace).

    En tout cas, tout cet arsenal ainsi que les recharges de mastic ont l'air de les tenir relativement à distance.


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  • Un nouveau magasin vient d'ouvrir ses portes à Lagos. C'est toujours un évènement quand ce genre de chose arrive sur Victoria Island, tous les expats accourent pour découvrir ce nouveau lieu, les produits proposés et puis cela fait aussi une nouvelle sortie ! Bon, les anciens diront que ce magasin existait déjà mais qu'il a fermé un long moment (voire plusieurs années). Pour nous, il s'agit d'une nouveauté. Imorrou, notre chauffeur, nous y a immédiatement emmenés.

    Vu de l'extérieur il n'a pas l'air d'un magasin, d'ailleurs nous n'avons pas immédiatement trouvé l'entrée. Heureusement qu'il y a des gardes pour nous guider. Une fois rentrés dans ce magasin, j'ai d'abord cru à une version bis de l'Epicerie, magasin ultra chic de Lagos tenu par un français qui fait venir ses produits directement de Rungis, importe les marques que l'on trouve en France donc tout se vend à prix d'or là-bas. Nous avons du y mettre les pieds deux fois peut-être.

    Résultat de recherche d'images pour "la pointe lagos"

    Résultat de recherche d'images pour "la pointe lagos"

    Résultat de recherche d'images pour "la pointe lagos"

    Bref, les produits sont présentés sur de belles étagères en bois, bien rangés, bien étiquetés. Alors oui, certains produits sont relativement chers mais ils ont aussi des produits de base au même prix que d'autres enseignes dans lesquelles nous allons. Nous avons donc fait nos courses dans ce magasin. Au passage à la caisse, le montant était un peu plus élevé mais nous avons trouvé des produits que l'on ne trouve plus chez les autres. Il y a également un stand de produits frais qui donne envie, même le poisson, c'est pour dire ! Je pense que nous nous laisserons tenter.

    Résultat de recherche d'images pour "la pointe lagos"

    Oh, il y a même du fromage !

    Résultat de recherche d'images pour "la pointe lagos"

    Après j'en connais un autre qui est plus intéressé par leur cave à vin, chacun ses goûts !

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  • Ce matin, j'ai découvert un nouveau quartier de Lagos. Une amie m'avait parlé, il y a un moment déjà, du quartier de Balogun, la caverne d'Ali Baba pour n'importe quelle couturière. Elle m'y a emmenée ce matin. Ce marché n'est pas très loin de l'école mais il y a beaucoup de circulation, comme d'habitude.

    Résultat de recherche d'images pour "balogun market lagos"

    Dès la sortie de la voiture nous avons été dans le jus (c'est le cas de le dire vu les trombes d'eau qui sont tombées hier toute la journée !). En fait c'est un labyrinthe avec des ruelles très étroites, des échoppes minuscules, mal ou pas du tout éclairées avec des vendeurs qui nous interpellent sans arrêt. Les plus riches ont "la chance" de posséder un générateur pour éclairer leur magasin mais les vapeurs d'essence nous brûlaient les narines et le bruit nous empêchait de nous entendre correctement. Nous sommes restées une bonne heure à vadrouiller d'une ruelle à l'autre, heureusement qu'elle connaissait les lieux car je me serais très vite perdue. Elle connaissait certains vendeurs et savait dans quelle rue ils étaient sympas ou moins sympas. Tout paraît sans dessus dessous et pourtant il y a des quartiers biens délimités. Nous nous sommes limité aux quartiers tissu, mercerie, boutons mais nous avons pu apercevoir d'autres quartiers (jouets, quincaillerie, poissons ...)

    Résultat de recherche d'images pour "balogun market lagos"

    Le sol est en piteux état, pas de goudron, de la terre battue et comme il a plu hier, c'était de la bonne gadoue partout. Étant les seules "oyibos" (= blanches) qui se baladaient dans le marché, nous n'arrêtions pas de nous faire interpeler par tous les vendeurs qui essayaient de nous attirer pour voir les marchandises. Mais il y avait tellement de monde, il fallait aussi faire attention à l'endroit où on marchait, aux voitures, motos et taxis qui coupent les routes que finalement je n'ai pas pu profiter du marché en lui-même. Voici une petite vidéo pour vous donner une idée :

    Certains tissus étaient vraiment beaux et faisaient envie mais nous étions assaillies par les vendeurs qui nous collaient, alors je n'ai pas osé sortir mon portefeuille pour acheter ...

    Résultat de recherche d'images pour "balogun lagos"

    Pour le moment je me limite au magasin de tissus officiel : Daviva.

    Résultat de recherche d'images pour "daviva shop lagos"

    Ok, c'est beaucoup moins typique, plus cher, je suis obligée de prendre 5 yards d'un coup mais bon ... Je me sens également plus en sécurité.


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  • Résultat de recherche d'images pour "lagos victoria island"

    Nous voici de retour au bercail depuis quelques jours. Ça n'a pas trop changé en un mois et demi, mis à part le fait que le Nigeria n'est plus la première puissance économique africaine.

    Les grandes enseignes ont profité des congés pour gonfler leurs prix. Bon il faut bien avouer que le taux de change n'y est sûrement pas étranger. Il y a un an lorsque nous sommes arrivés, nous changions 1 € pour 220 nairas, aujourd'hui nous en obtenons le double. Nous n'allons donc pas pleurer mais penser une fois de plus aux petites gens qui vivent ici à plein temps et qui se prennent de plein fouet les augmentations à répétition.

    Nous avons retrouvé un lycée tout crasseux mais les agents étaient ravis du retour de la direction. C'est un peu comme quand papa et maman reviennent à la maison après un long week-end sans les enfants, ils couraient tous pour serrer la main du directeur financier et de la directrice, demandaient comment se portaient la famille, les amis, la maison, le chien, le chat, le poisson rouge ... Et puis il a fallu vite retourner au boulot pour Papa et tout préparer pour accueillir les nouveaux professeurs qui arrivent par rafales.

    Personnellement, je reprends en douceur, pas de besoin urgent d'aller dans la classe. De toute manière, c'est le grand ménage d'après les travaux de l'été donc tout est sans dessus dessous. Non, je "paresse" à la maison ... Il a fallu refaire les tournées de yaourts blancs, de yaourts à boire, pétrir du pain, préparer les légumes et les congeler pour perdre moins de temps une fois que l'école aura repris, idem pour la viande, sans oublier les courses de première nécessité. Alors, non je n'ai pas chômé ! Et puis entre deux, j'essaie aussi de préparer ma rentrée car mine de rien cela va changer pour moi cette année.

    Je reste toujours sur le même niveau mais nous passons au système bilingue. Ce qui signifie que je n'aurai plus la charge d'une seule classe mais je tournerai sur plusieurs dans la même journée. J'essaie de prendre mes repères mais franchement pas facile ...

    Lapin, lui, retrouve ses jouets, sa nanny chérie, ses copains qui commencent à revenir et il profite des derniers jours avant de faire sa rentrée à la grande école. Ce matin nous avons tout vérifié : cafards au fond du cartable: NON (en vrai, c'est déjà arrivé alors on fait attention !), ouverture autonome des lanières : OK, mise en place du cartable sur le dos : OK. Paré à l'entrée au CP ! Moi, ça me fait rire mais lui pas trop, ah ces jeunes aucun sens de l'humour ...


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  • En relisant mon dernier post, je me rends compte que je vous avais promis une photo de la belle mosaïque de carrelage dans ma classe et oups ... J'ai un peu oublié.

    La voilà :

    mosaïque

    Mais l'espèce de bulle d'air qui a soulevé le carrelage s'est déplacée et elle a décollé d'autres dalles. Ce qui fait que la fin d'année a été assez difficile car c'était juste devant le tableau (donc difficile d'éviter la zone), j'ai fait craquer les joints à plusieurs reprises, certains élèves sautaient au plafond tellement le bruit était strident.

    c'est moi qui ai fait ça ???

    Pour ceux qui ont le privilège de connaître ma maladresse, reconnaissez que tout était ligué contre moi et que heureusement que c'était la fin de l'année.

    Ayant de bonnes relations avec le Directeur Administratif et Financier de l'établissement he, tout le carrelage devrait être refait pendant l'été.

    Surprise dans quelques jours.


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  • Nous voici à quelques heures des vacances yes. Les classes se vident sérieusement des élèves mais également des affichages. C'est tristounet.

    Bref l'année scolaire est quasi terminée, c'est donc l'heure du bilan après dix mois passés en Afrique. Bon bon bon, le bilan est loin d'être aussi négatif qu'on aurait pu imaginer avant de mettre les pieds au Nigeria. Comme nous avons déjà pu l'écrire auparavant, nous sortons peu du lycée mais grâce à la cour et aux jeux de plein air, l'enfermement n'est pas insupportable et puis nous savons que nous sommes ici pour sept semaines. Après nous nous envolons vers la France faire nos provisions. D'ailleurs heureusement que nous pouvons rentrer régulièrement. Certains produits se trouvent difficilement ou bien il faut mettre le prix et même si la monnaie locale a sérieusement été dévaluée cela reste quand même cher. Et puis avoir un petit goût de chez nous, ça fait du bien.

    Il y a quelques semaines, le (ou bien la ... personne ne se met d'accord) naira a officiellement été dévalué(e). Tout le monde en parle depuis plusieurs mois, jusqu'à présent le président refusait. C'étaient les petites gens qui en souffraient le plus. L'inflation a grimpé de plus de 15% depuis le mois de janvier. Le taux de change officiel était de 1€ pour 220 nairas en septembre 2016, mais c'est le marché noir qui fixe plutôt la règle il est actuellement autour de 312 après être monté à plus de 400 juste avant la dévaluation.

    Nous avons découvert de nouveaux fruits et légumes. Cela a parfois été une révélation, et d'autres fois une grosse déception. En ce moment je peux dire : y'en a marre de manger des mangues tous les jours ... Ces derniers temps nous nous payons le luxe d'acheter des poires, et oui monsieur, ici ce fruit s'achète à l'unité !

    Ensuite nous avons connu la saison des pluies. Bon, personnellement je l'attendais car cela aura au moins permis de faire baisser les températures. Voilà deux trois jours qu'il ne pleut pas et tout de suite le mercure grimpe considérablement. Après, il y a le revers de la médaille, comme d'habitude et bon, l'étanchéité des fenêtres est très relative. Dès qu'il pleut un peu fort, il faut passer la serpillère partout. Mais cela abîme aussi les murs et du jus de fourmi coule le long des murs :

    cloque du mur

    cloque du mur

    jus de fourmi

    Je ne peux pas non plus oublier toutes les bébêtes qui sont venues nous rendre visite cette année : souris/rat (nous n'avons jamais su ...), lézards, cafards, papillons, araignées, sauterelles, mille-pattes, fourmis, termites ... et j'en oublie ! Maintenant nous avons nos astuces et je ne crie presque plus. En gros le froid et le vinaigre sont plutôt efficaces.

    Comment ne pas avoir également une pensée émue pour les ouvriers qui viennent entretenir les locaux (appartements et classes). Entre ceux qui se plantent de pièce lorsqu'il faut changer un bloc de climatiseur, les autres qui ne sont pas choqués de devoir faire plusieurs trous à quelques centimètres les uns des autres avant d'accrocher un store, ceux qui font tomber tes affaires par la fenêtre en voulant aller réparer un truc sur le toit et les derniers qui viennent réparer le carrelage de ta classe car le sol se soulève par endroits. D'ailleurs voici le résultat, une magnifique mosaïque :

    Je rajoute la photo le plus vite possible, je ne la trouve plus dans mon téléphone ... J'en reprends une nouvelle demain, promis.

    Ce qui est rigolo c'est que les élèves ici ne connaissent pas les passages pour piétons ou bien les panneaux de sens interdit, forcément c'est quasi inexistant, par contre lorsque l'on fait une leçon sur les tranchées de la Première Guerre mondiale et qu'on évoque les barbelés, tout de suite ça leur parle. Je ne sais pas combien de kilomètres de barbelés il peut y avoir à Lagos mais cela doit être assez énorme, les plus riches commencent à se doter de barbelés électrifiés, la classe !

    Voilà ce que je peux dire de ce pays au bout de dix mois. Après nous préférons rire de ces quelques désagréments.


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  • La saison des pluies est définitivement installée. L'eau tombe du ciel très régulièrement maintenant. Parfois le ciel menaçant arrive petit à petit et parfois ça tombe sans prévenir. Parfois ce ne sont que quelques gouttes, pas de quoi être trempé et parfois ce sont des cordes. Pas vraiment de règle ... En tout cas, quand il pleut la nuit, cela s'accompagne de nombreux éclairs.

    Cette semaine nous avons eu un orage terrible et évidemment juste à 12h20 au moment de la sortie des classes. C'était vraiment le déluge : bourrasques de vent, trombes d'eau, éclairs, tonnerre ... une vision presque apocalyptique.

    J'ai lâché mes rikikis et je suis vite allée chercher Lapin avant que les autres parents n'arrivent car vu la configuration de l'école pas grand chose pour s'abriter et pas facile de se croiser ou alors il y en a un qui prend l'eau. Pour rentrer chez nous, nous n'avons qu'un terrain de sport à traverser, donc une vingtaine de mètres à parcourir et ce terrain est couvert (juste un toit) mais il pleuvait tellement, le vent chassait la pluie à l'horizontal, qu'il nous était impossible de nous engager. Nous sommes restés pendant vingt-cinq minutes au moins à attendre que ça se calme.

     

    Le pauvre petit carré d'herbe qui a été renouvelé à grands frais cette année car il a fallu faire plusieurs essais avant que les plantations ne prennent, il a fallu également mettre de l'engrais (de la crotte de bique vu les odeurs arf) était inondé le pauvre. Mais quelques jours plus tard, on n'y voyait déjà plus rien.

    Bref au bout d'un temps certain, nous avons enfin pu regagner nos pénates. Mais en arrivant, nous n'avons pas encore pu nous mettre à table, il a fallu d'abord éponger l'eau qui s'était infiltrée un peu partout dans l'appartement. L'étanchéité des fenêtres est plus qu'approximative, comme aux Émirats d'ailleurs mais là-bas il pleuvait deux fois par an tout au plus, ce qui n'est pas vraiment le cas ici !!!

    L'après-midi j'avais prévu d'aller faire des courses. Je prends contact avec le chauffeur pour savoir s'il était vraiment judicieux d'y aller. "Oui oui madame, pas de problème. Je serai même là à 14h", je me précipite dans la classe histoire de ranger et de corriger avant de partir et puis nous voilà sur la route. Ouais ben je n'ai pas été déçue du voyage : 45 minutes pour arriver au magasin, un quart d'heure de courses, une heure dix pour revenir. Etait-ce vraiment rentable ? NON. Nous aurions mieux fait de décaler cette sortie mais au moins cela m'a permis de prendre quelques photos des pauvres gens qui étaient dehors cette après-midi-là.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est la fête à la grenouille

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Tout le monde était pieds nus, pantalon relevé et essayait tant bien que mal de marcher sans se casser la figure. Ben oui vu l'état des routes et des trottoirs on ne peut pas se dire que le sol est plat donc on fait sa prière pour ne pas se tordre le pied et revenir en un seul morceau chez soi. Les petits vendeurs avaient tout abandonné sur place, des tas de brouettes avaient été laissées sur le bord de la route et attendaient sagement que quelqu'un vienne les rechercher.

    L'eau a mis un peu de temps avant d'être absorbée par le sol et donc cela ressemblait à des marécages autour du lycée. Il y a un terrain vague juste derrière. En fait pas si vague que ça puisqu'en septembre-octobre nous avons eu droit à des pelleteuses jour et nuit mais faute de financement le projet de construction est à l'abandon depuis plusieurs mois. Donc ce terrain était couvert d'eau. Le lendemain matin il y avait plusieurs personnes (elles avaient de l'eau jusqu'aux genoux) avec des machettes et des seaux. Sur le coup nous avons pensé que ces gens allaient à la pêche à la grenouille, dès qu'il pleut elles sont de sortie et nous les entendons coasser toute la nuit. Ici aussi, ce sont des bouffeurs de grenouille ??? En fait non, lorsqu'il y a des grosses pluies les poissons remontent (d'où ??? personne n'a de réponse ferme : des égouts, de la mer qui est à quelques dizaines de mètres ???) et donc les gens vont à la pêche aux poissons d'ailleurs ils ont trouvé un poisson-chat de quarante centimètres. Ils n'ont pas perdu leur journée.

    Une journée de pluie, quoi ...

     

     


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  • Nous sommes en train de préparer le spectacle de fin d'année avec les élèves. L'habitude veut que les enseignants organisent une chorale avec les élèves. Personnellement, ça me convient parfaitement. Après avoir potassé sur les chants en français, nous avons demandé de l'aide à notre collègue local pour trouver un chant africain.

    Et voici celui qu'il nous a proposé. Je vous laisse l'écouter, il est très sympa. Il n'est pas nigérian mais sud africain. Qu'importe ...

    Ça y est vous l'avez bien écouté ??? Bon alors je peux vous dire que ça fait trois jours que je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Je me réveille la nuit en le chantonnant. A votre tour, maintenant !

    C'est entêtant, hein ?


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  • Lapin était invité chez une petite copine vendredi après-midi : THE évènement ! Voilà dix jours que la date est prise. Nous avons réservé le chauffeur, il a repéré la route. Bref, trop contents de sortir un peu du lycée,  de voir d'autres lieux et des nouvelles personnes. Pendant que les petits jouaient, les grands frères et sœurs avaient interdiction absolue de les déranger, et les deux mamans ont bien papoté.

    Comme ça s'est passé un vendredi après-midi, il fallait faire attention à ne pas revenir trop tard car c'est LE jour des "go slow", des embouteillages quoi. Nous nous sommes mis en route un peu avant 18 heures et finalement nous n'avons pas trop été coincés dans les embouteillages mais bon assez quand même pour avoir du temps pour faire quelques vidéos et photos.

    Oui, je sais, je vous saoule avec les routes, les trottoirs, la manière de conduire des gens ici. Mais franchement même après bientôt dix mois passés ici, je ne m'habitue pas et les spectacles qui s'offrent à moi m'étonnent toujours autant.

    Alors oui la caméra bouge beaucoup, énormément même, mais NON je n'ai pas bu ... C'est juste qu'il y a des nids de poule partout alors ça remue pas mal.

    Ça y est nous arrivons dans les embouteillages ! Alors les coups de klaxon que vous pouvez entendre n'annoncent pas un danger immédiat (quoique ...), non non ici au Nigéria un coup de TÛÛÛT sert juste à dire poliment "coucou je suis là, alors pas de geste imprudent". Le problème c'est qu'à force d'user et d'abuser du klaxon, on ne sait plus très bien qui a commencé et à qui il était destiné. Parfois les coups se répondent et nous, au milieu, nous essayons péniblement d'avancer sans nous faire emboutir.

    Et nous voilà en plein dans les go-slow ! Jusqu'à présent je n'en avais pas vraiment vu mais vous pouvez distinguer au loin des personnes qui font la manche. En réalité c'est jour de sortie des invalides en tout genre. Ils sont accompagnés d'une personne de confiance qui les aide à mendier.

    place de parking

    Une jolie place de parking ! Mais au moins ici elles ne sont pas payantes, du moins pas encore.

    bord de route

    Un bout de trottoir au milieu des pavés, détritus et fils électriques.

    petits vendeurs

    Voici les petits vendeurs. Ici peu d'échoppes, tout est sur la route. Les automobilistes s'arrêtent en double file et négocient au meilleur prix, facile de faire jouer la concurrence car cela fonctionne par arrivage : une semaine ils ne vendront que du raisin, la semaine suivante ce seront les bananes et ainsi de suite. Les étals se situent à quelques mètres les uns des autres donc les vendeurs font tout pour retenir le client. Par contre il faut bien reconnaître qu'ils savent bien mettre en valeur leurs marchandises.

    Et nous voilà sur la route principale. De l'autre côté, un flot de voitures ininterrompu.

    les p'tits vendeurs

    Voici les petits vendeurs  de tout et de rien qui risquent leur vie à chaque instant. Les automobilistes changent de file n'importe comment et celui qui est inattentif pendant quelques secondes peut se retrouver avec une jambe en moins.

    Marwa keke

    Et les marwa keke rafistolés à la va vite ...

    Les brouettes

    Ah, les brouettes ! Un vrai Lagosien se reconnaît à sa brouette. Là c'en est une vraie de vraie. La plupart du temps, elles ont été fabriquées avec des bouts de bois trouvés au hasard des pérégrinations quotidiennes : un vieux pneu de voiture, un clou par ici, un peu de chatterton par là et beaucoup de bricolage approximatif mais bon ça tient et ça transporte de tout (nourriture, encombrants, bidons d'essence ou d'huile, bouteilles de gaz  parfois un peu de tout mélangé)

    la cantine

    C'est quoi ça ? La soupe populaire ? Mais non ... c'est la cantine des locaux. Durant la journée, ils viennent chercher de quoi se mettre sous la dent. Généralement ils arrivent avec leur assiette et leurs couverts et hop on repart vite à son poste. Ni vu, ni connu !

    Voilà voilà, maintenant vous avez une image assez précise de ce à quoi ressemblent les beaux quartiers de Lagos. Nous n'avons pas vu le Mainland et n'envisageons pas d'y aller dans l'immédiat.

     


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  • En voilà une qui a de quoi se régaler !

    Je me demande quel genre de papillon ça peut donner ensuite.

    grosse chenille

    Ses gros yeux rouges sont un peu flippants.

     


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  • Ça sent la fin de l'année ... Les enseignants parlent de livrets à rendre, de conseils de classe, de billets d'avion, des prochaines vacances qui arrivent. Bref tout ce petit monde se prépare doucement à quitter Lagos pour quelques semaines. Bon bon on ne va pas s'emballer trop non plus car il nous reste encore un bon mois à tirer ici, ou 5 semaines, ou 34 jours,  ou 21 jours de classe. Mouais, ça fait quand même un peu de temps.

    Voilà un moment que j'ai des photos qui dorment dans l'ordinateur et qui attendent de se retrouver sur le blog. Voilà c'est l'occasion, j'ai un peu de temps pour vous montrer à quoi ressemblent les bords de route nigérians. Rien de folichon, mais vraiment différents de ce que nous voyons en Europe. Bien évidemment je ne parlerai pas de l'état des trottoirs qui sont quasi inexistants mais des "services" proposés au bord de la route.

    Commençons par les magasins, tout se vend. Une voiture qui roule = acheteurs potentiels.

    étal

    Voici une jolie table qui peut servir d'étal pour tout : on y trouve des fruits et légumes, des cacahuètes, parfois même de la viande de chèvre (qui reste en plein soleil toute la journée, non j'exagère il y a un parasol pour la protéger).

    ça roule

    Les recharges de gaz.

    galerie d'art

     

    galerie d'art

    On trouve aussi parfois des galeries d'art.

    petites annonces

    petites annonces

    Ici pas besoin de la page "petites annonces" dans les journaux puisqu'il y a des murs. Partout nous pouvons trouver des offres d'emploi peintes. Je ne sais pas s'il faut s’acquitter d'un droit d'accès, mais en tout cas ça fonctionne bien.

    constructions

    ça roule

    constructions

    Lagos ne serait pas Lagos s'il n'y avait pas des construction en cours un peu partout. Parfois elles sont commencées puis abandonnées au bout de quelques mois faute de financement. Ici pas d'étais en métal comme nous avions pu le voir au Moyen Orient, ils utilisent les matériaux locaux et donc des espèces de grosses cannes à sucre. Tous les échafaudages sont construits avec ces bouts de bois, parfois même des escaliers externes.

    bidonville

    bidonville

    bidonville

    bidonville

    Voici ce que nous voyons de la voiture lorsque nous quittons les beaux quartiers de VI (Victoria Island). Des cahuttes les unes à côté des autres, des marchés, des poubelles surchargées (et probablement presque jamais vidées). Les habitants préfèrent brûler régulièrement leurs ordures plutôt que d'attendre le passage de ce service municipal ...

     


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  • La saison des pluies arrive. Pour le moment, ça tombe plutôt la nuit. Cela permet de "profiter" de températures plus clémentes durant la journée qui suit.

    Sinon, il fait encore bien chaud et l'humidité ambiante n'est pas franchement agréable. Lorsque la pluie n'est pas loin, un ciel apocalyptique s'installe doucement, quelques éclairs rugissent ici ou là et d'un coup, paf l'eau tombe du ciel en trombes. Il fait presque nuit tellement les nuages sont foncés.

    Une vue de chez nous après un tout petit orage.

    Fait pas beau ...

    Fait pas beau ...

    Ces dernières semaines, des travaux de nettoyage des égouts ont été entrepris. J'imagine qu'ils ont lieu au moins une fois par an, avant la saison des pluies, cela me paraît plutôt judicieux. Des hommes descendent dans des espèces de longues gouttières qui longent les rues et sortent, à l'aide de pelles des tas d'immondices, qui se juxtaposent tout les cinq-six mètres.

    Il faut bien avouer que la population locale n'est pas très portée sur le tri sélectif, et vu qu'il n'y a pas de poubelles municipales, eh bien on jette tout sur la route, le vent se charge de nettoyer les rues en entassant les ordures au fond des égouts. Les agents occupés par ce nettoyage ou bien des riverains, je ne sais pas trop car ils n'avaient pas d'uniforme ... sortent toute cette m---- des entrailles de Lagos et font de jolis tas. Nous sommes passés à côté en voiture, je n'ose pas imaginer l'odeur de ces dépôts. Je n'ai pas pris de photos, en général les gens d'ici n'aiment pas trop qu'on les photographie, ils ne veulent peut-être pas donner une mauvaise image de leur pays ...

    Voici quelques clichés que j'ai trouvés sur le net pour vous donner une idée :

    Personnellement, ce que j'ai vu était encore plus noir !

    Voici ce qui sert d'égouts, une espèce de longue gouttière profonde d'environ un mètre. Comme nous habitons dans les beaux quartiers de Lagos, nous avons de la chance car ces trous sont recouverts de grosses dalles qui ensuite peuvent servir de trottoir pour les gens.

    Ça n'a pas l'air de sentir très bon tout ça ...

    Mais la saison des pluies, c'est aussi le moment où les serpents sont de sortie. L'eau les déloge de leur terrier. Cette semaine, une des nannies de l'école en a retrouvé un dans sa chambre. C'est là qu'on est vraiment content d'habiter au troisième étage de l'immeuble.

    Bon lundi de Pentecôte à tous, ici on bosse demain. Alors pensez à nous.


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  • Le mois dernier a eu lieu le Funday de l'école française. C'est un jour qui est très très attendu par les élèves, un jour où l'école n'est plus une école mais un lieu de divertissements digne d'un parc d'attractions. N'ayant jamais vécu un tel jour, je me reposais sur mes souvenirs de fête d'école en France, la petite kermesse avec les stands de Chamboule-tout, le bar à bière, la baraque à frites, les petits spectacles des élèves. Mais à Lagos, non, ça ne se passe pas comme en France.

    Cette fête est organisée par l'association de parents d'élèves de l'école. Tout est super organisé, un sacré timing est à suivre à la lettre. Les parents peuvent acheter les entrées à l'avance. Nous payons une dizaine d'euros pour chaque enfant et 1,50 € par adulte, chacun aura un bracelet de couleur à son poignet et cela permettra de passer une bonne journée sans avoir besoin de payer chaque attraction.

    La journée commence le samedi à 11h mais dès la veille les préparatifs commencent. Le soir après le départ des derniers lycéens, les camions arrivent de partout. De gigantesques barnums recouvrent la cour de récréation, du "rubalise" est installé à tous les endroits stratégiques pour fluidifier le flot des passants.

    Afficher l'image d'origine

    Et, le plus important, les châteaux gonflables arrivent et commencent à être déballés. Ce soir-là, nous regrettons amèrement d'habiter dans l'enceinte du lycée à cause des cris et des coups de marteau incessants (mais ça ne durera pas). Nous assistons à ce spectacle de la fenêtre, Lapin commence à s'exciter et à réfléchir à quoi vont ressembler toutes ces attractions.

    installation

    installation suite

    Toute la soirée, ça grouille de partout et finalement nous nous endormons "bercés" par ces bruits.

    Le lendemain, Lapin ne tient plus en place. Dès qu'il se lève, il est surexcité. Pour une fois, la toilette ne pose pas de problème, dès qu'il a terminé son petit déjeuner, il court à la salle de bains. Il n'attend qu'une chose : aller sur les attractions. Le problème c'est qu'il n'est que 7h30 et le funday ne commencera qu'à 11h. Que faire pour l'occuper pendant ce temps ???

    Ding-dong, 11 heures sonnent. Nous voici déjà dans les escaliers, Lapin court. On s'est bien mis d'accord : si on se perd à un moment, pas de panique ni pour l'un ni pour l'autre arf, on se retrouve devant la porte de l'appartement (là déjà, j'ai changé d'avis et je suis contente d'habiter au lycée !). Premier tour juste pour voir ce qu'il y a. Le parking des professeurs s'est transformé en vaste champ de bataille où les enfants courent partout en quête d'une place libre sur le château gonflage rêvé. Bon ok, j'exagère à 11 heures, ce n'est pas encore le cas, cela le sera plutôt vers 15-16 heures. Du monde oui mais nous pouvons encore tester les attractions sans attendre trop longtemps. Après avoir passé un petit moment pour Lapin, au tour de maman maintenant ! La cour sert de marché. Des étals recouverts de marchandise typique avec les vendeurs qui vont avec pour nous alpaguer en bons flâneurs que nous sommes s'étendent partout : nappes, objets en bois, tissus, jouets (comme ceux du marché), kebab se juxtaposent. Moi je cherche des petits souvenirs pour notre retour en France, mais il faut bien avouer que pour Lapin ce n'est pas une partie de plaisir.

    Voici quelques photos des attractions :

    rodéo

    Le rodéo.

    le p'tit train

    Le petit train qui a eu autant de succès chez les maternelles que chez les grands de CM2.

    les bateaux

    Les petits bateaux-pédalo, quel succès.

    beauty saloon

    Le salon de beauté, oui oui, vous avez bien lu. Un vrai spa pour jeunes filles. Elles se faisaient maquiller (pas le papillon sur le visage des petites filles qu'on voit aux kermesses françaises, hein), vernir les ongles, coiffer et le pire c'est que celles qui y allaient avaient l'air d'avoir l'habitude.

    Funday

    Le coin des plus petits.

    grands parcours

    Et voici les méga-grands parcours. On ne se rend pas compte mais dans l'un on rentrait dans des espèces de boules géantes dans lesquelles il fallait marcher et avancer, un autre était en fait une tyrolienne, ou bien un babyfoot grandeur nature.

    foot et golf

    Et pour finir les châteaux gonflables golf et foot qui n'ont visiblement pas eu le succès escompté.

    Évidemment à chaque attraction étaient positionnés  deux ou trois "surveillants" qui devaient gérer le passage des enfants, mais bon selon la coutume locale et même pourrait-on dire mondiale, ils étaient plus pendus à leur téléphone portable plutôt qu'à surveiller.

    Nous avons passé une bonne journée, bien chaude. Pour cette journée nous avons pu goûter au plaisir de vivre au lycée puisque nous allions pendant quelques heures à la fête puis nous avions le loisir de rentrer à la maison nous mettre au frais et même faire la sieste.


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  • Voilà un mois que nous n'avons donné aucune nouvelle. Non pas qu'il ne se passe rien. J'ai des photos de côté et des idées d'articles mais une certaine routine s'installe et il faut bien avouer que cette période a été assez chargée. Nous avons eu beaucoup de travail et la suite n'augure rien de mieux. Pour moi il a fallu enchaîner des réunions de préparation pour l'année scolaire prochaine, les commandes, les projets éducatifs avec les élèves. Bref les semaines ont défilé sans que je ne les voie passer.

    Et puis il y a ce climat qui ne nous facilite pas la tâche. Les températures sont bien moindres qu'à Abu Dhabi néanmoins le ressenti s'en rapproche, l'humidité ambiante est vraiment dure à supporter. Nous sommes vraiment éreintés, dégoulinants de transpiration, sans entrain ... Je suis bien contente de rentrer en France pour les vacances car oui nous entamons nos vacances de printemps et nous allons retrouver des températures raisonnables. Certains collègues redoutent ce retour et ne supportent plus d'avoir moins de 15°C, mais pour l'instant nous sommes bien contents.

    A chaque fois que nous sortons à l'extérieur, nous revenons complètement trempés. Les élèves sont malades. Ils reviennent dégoulinants de récréation et le choc thermique avec la classe climatisée ne leur convient pas du tout. Et vas-y que les nez coulent et que ça éternue dans tous les sens. D'un autre côté il est impossible de vivre sans la climatisation.

    Promis je reviens très vite avec un article sur le funday qui a eu lieu début avril.


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  • Rien à voir avec une danse ou coutume locale. En fait le nom scientifique est "dendroaspis polylepis".

    Mais de quoi parlent-ils, allez-vous nous dire ... Eh bien il s'agit d'un serpent et à gueule noire en plus (ouais, ça fait trop peur !!!). On en avait entendu parler depuis un moment, paraîtrait même qu'il y en a à l'école, plutôt sur le terrain vague derrière l'école, oui celui-là qui sert de parking des profs. Un jour la nanny avait raconté à Lapin qu'elle en avait vu un la veille. Une idée de génie ... Pendant dix jours, on en a entendu parler, il ne voulait plus aller au lit, avait peur qu'un serpent se faufile sous ses couvertures. Bref, la panique. Heureusement papa-Hercule en avait parlé au comité de gestion qui avait pris les choses en main : éclairage nocturne, poison anti-serpent (bah oui, ça existe ici ... ) et puis voilà la chose s'était tassée d'elle-même.

    Aujourd'hui, jour férié au Nigéria comme dans certains départements français, nous avons profité de la journée pour aller lézarder à la piscine de l'hôtel de la semaine passée.

    En fin d'après-midi, nous allons dans la cour retrouver les copains. Soudain, je constate que les gardes s'agitent. Ils courent dans un sens puis reviennent dans l'autre. Sur le coup, on se demande ce qui se passe mais ils n'ont pas non plus l'air inquiet. Finalement nous avons appris que les ouvriers qui sont en train de construire (finalement pas si férié que cela ...) un abris pour les gardes sont tombés nez à nez avec un serpent. Ils en sont venus à bout à coups de pierres puis avec une pelle. Voici ce qu'il en restait à la fin du combat, visiblement ils n'en menaient pas large quand même. Lorsque le plus courageux a trimballé le cadavre au bout d'une longue perche (l'engin devait atteindre les deux mètres pratiquement !), on ne peut pas dire qu'il était fier fier. Hercule leur a proposé d'en faire un sac à main, mais nous sommes au Nigéria et les gardes avaient déjà trouvé une combine pour le refourguer à une personne qui en fera des grigris ou bien plus simplement du ragoût !

    vilain serpent

    Je raconte cela de manière amusante mais visiblement il est assez dangereux. En cherchant sur wikipédia, j'ai quand même trouvé que s'il mord son venin tue en 10 à 20 minutes si on ne reçoit pas le traitement. Sachant que les services hospitaliers ne sont pas au top au Nigéria, c'est le moins qu'on puisse dire, je ne donne pas cher de notre vie ...

    Voilà ce que l'on risque :

    Le venin du mamba noir contient des neurotoxines et des cardiotoxines. Sa morsure inocule en général 100 à 120 mg de venin, mais cela peut aller jusqu'à 400 mg, 10 à 15 mg de son venin étant mortel pour un homme adulte qui succombe entre 10 et 20 minutes après l'injection. Par conséquent, la quantité de venin injectée en une seule morsure suffirait en théorie pour tuer entre 12 et 40 hommes.

    La létalité de sa morsure dépend d'un certain nombre de facteurs, tels que la quantité de venin injectée et l'emplacement de la morsure. Cependant, si le venin atteint la circulation sanguine rapidement, les risques de mortalité augmentent drastiquement. Le premier symptôme d'une morsure est une douleur locale dans la zone de la morsure, cependant moins douloureuse que celle des serpents disposant d'un venin chargé d'hémotoxines. Puis la victime sent des fourmillements à ses extrémités, cligne des yeux, sa vision se rétrécit, elle se met à transpirer et à saliver de manière excessive, puis perd le contrôle de ses muscles (d'abord la bouche et la langue). Si la victime ne reçoit pas de soins appropriés très rapidement, les symptômes progressent, et elle éprouve alors des nausées, perd son souffle, est confuse, a des problèmes pour respirer et se paralyse. Elle peut éventuellement être prise de convulsions, d'un arrêt respiratoire, d'un coma, ou mourir de la suffocation résultant de la paralysie des muscles respiratoires.

    Bien qu'avec un traitement il soit possible de soigner 99 % des victimes, si la morsure n'est pas traitée, le taux de mortalité est de 100 %. La paralysie causée par le venin n'est pas permanente, bien que la victime ait besoin de respirer artificiellement jusqu'à ce que son propre système immunitaire ait complètement nettoyé le sang de toute trace du venin.

    Ça ne donne pas vraiment envie de se retrouver devant cet animal. Nous en riions avec les collègues, mais ils nous disaient de ne pas en parler aux parents de l'école sinon les élèves ne reviendraient pas ...

    Voici quelques photos de la bête en vie, il est reconnaissable à sa couleur noire, enfin c'est sa bouche qui a cette couleur, personnellement je n'attendrai pas qu'il ouvre sa gueule pour aller vérifier ...

     

    Ah oui, autre précision. Son venin est tellement toxique qu'il parvient à digérer un rat en une heure seulement ... La prochaine fois que nous aurons des visiteurs, nous garderons leur corps pour le donner au mamba si nous en croisons un !


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  • Non, nous ne partons pas. Nous venons à peine de rentrer. Nous avons juste testé la piscine de l'hôtel qui se situe derrière le lycée. De l'extérieur, on ne peut pas dire que ça paie de mine.

     

    Mais une fois rentrés à l'intérieur, nous avons découvert un endroit bien sympa dans lequel nous n'avions pas l'impression d'être au Nigéria, en faisant bien sûr abstraction des barbelés (électrifiés, c'est un hôtel de luxe quand même !!!) qui entourent l'hôtel.

    Nous avons donc pu profiter des extérieurs et notamment de la piscine dont les collègues nous parlent depuis le début de l'année.

    Bon malgré la crème solaire étalée avant de quitter la maison, nous n'avons pas échappé aux coups de soleil ... Les rayons sont traitres ici, et on sentait que ça chauffait pas mal, nous avions mal aux pieds en marchant pieds nus, sauf Lapin qui courait partout.

    Ça fait rêver, non ? Allez, pour ne pas être trop méchant, voici un petit secret. Nous n'irions jamais à la piscine à l'heure à laquelle la photo a été prise puisque nous risquerions de nous faire dévorer par les moustiques. Mas  il faut avouer que les couleurs sont superbes.

     

     


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  • Plus de lait ??? En fait il est bloqué à la douane, tiens ça me rappelle un épisode ça ... Mais pourquoi bloqué ? Tout simplement car le Nigéria protège énormément son économie et en ce moment le pays veut lancer un nouveau lait (nigérian évidemment) sur le marché et donc bloque les autres ! Mais ça y est les rayons en sont remplis désormais.

    Pour l'instant, on n'en a pris qu'une brique car il n'a pas l'air très transparent (forcément, c'est du lait !) au niveau de la composition. Sur le conditionnement, aucune information : lait de vache ? de zébu ? lait reconstitué ou pas ?

    Bref encore beaucoup d'interrogations autour de ce nouveau produit qui, pour le moment, ne nous inspire pas tellement confiance. J'ai essayé de faire des yaourts cette nuit. Ils ont une couleur jaunâsse mais ont plus de consistance que les précédents que j'avais pu faire. Nous goûterons ce soir et si vous n'avez plus de nouvelles de nous sur le blog vous en tirerez les conclusions !!!


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