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ça roule
Ça sent la fin de l'année ... Les enseignants parlent de livrets à rendre, de conseils de classe, de billets d'avion, des prochaines vacances qui arrivent. Bref tout ce petit monde se prépare doucement à quitter Lagos pour quelques semaines. Bon bon on ne va pas s'emballer trop non plus car il nous reste encore un bon mois à tirer ici, ou 5 semaines, ou 34 jours, ou 21 jours de classe. Mouais, ça fait quand même un peu de temps.
Voilà un moment que j'ai des photos qui dorment dans l'ordinateur et qui attendent de se retrouver sur le blog. Voilà c'est l'occasion, j'ai un peu de temps pour vous montrer à quoi ressemblent les bords de route nigérians. Rien de folichon, mais vraiment différents de ce que nous voyons en Europe. Bien évidemment je ne parlerai pas de l'état des trottoirs qui sont quasi inexistants mais des "services" proposés au bord de la route.
Commençons par les magasins, tout se vend. Une voiture qui roule = acheteurs potentiels.
Voici une jolie table qui peut servir d'étal pour tout : on y trouve des fruits et légumes, des cacahuètes, parfois même de la viande de chèvre (qui reste en plein soleil toute la journée, non j'exagère il y a un parasol pour la protéger).
Les recharges de gaz.
On trouve aussi parfois des galeries d'art.
Ici pas besoin de la page "petites annonces" dans les journaux puisqu'il y a des murs. Partout nous pouvons trouver des offres d'emploi peintes. Je ne sais pas s'il faut s’acquitter d'un droit d'accès, mais en tout cas ça fonctionne bien.
Lagos ne serait pas Lagos s'il n'y avait pas des construction en cours un peu partout. Parfois elles sont commencées puis abandonnées au bout de quelques mois faute de financement. Ici pas d'étais en métal comme nous avions pu le voir au Moyen Orient, ils utilisent les matériaux locaux et donc des espèces de grosses cannes à sucre. Tous les échafaudages sont construits avec ces bouts de bois, parfois même des escaliers externes.
Voici ce que nous voyons de la voiture lorsque nous quittons les beaux quartiers de VI (Victoria Island). Des cahuttes les unes à côté des autres, des marchés, des poubelles surchargées (et probablement presque jamais vidées). Les habitants préfèrent brûler régulièrement leurs ordures plutôt que d'attendre le passage de ce service municipal ...
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